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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 22:26

"Vous lisez ce roman dans une pose confortable, attendant lascivement la suite des événements. Vous êtes en empathie avec le personnage, sinon pourquoi poursuivre, posez-vous la question. Qu'importe le degré du transfert effectué, à ce stade vous guettez l'amorce du dénouement. Vous savez que ce livre est composé de vie, de réel, de fiction. Peut-être cherchez-vous encore à faire le tri, comme si la vérité se trouvait dans les faits, pas dans le ressenti. Peut-être même pensez-vous des choses épouvantables à mon sujet.

 

Je ne suis pas aimable et méprise le bonheur qui s'orne de majuscule. Suis-je digne d'être sauvée ? Non, vous ne taperez pas 1. Un livre-réalité où le personnage se plie au vouloir du lecteur jusqu'au creux de ses reins, vous ne voterez pas ma vie, le concept est plaisant mais faut pas abuser.

 

Alors."

 

Chloé Delaume, Une femme avec personne dedans, "Fiction et Cie", Le Seuil, 2012, p. 111

 

De l'autofiction, encore, de la vraie, de la bonne, de la pure et dure, dans la belle et sombre veine des précédents petits monstres de Delaume.

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 12:00

Du 17 au 20 novembre, la MEET (Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs) de Saint Nazaire organise les neuvièmes rencontres littéraires au LIFE. Les tables rondes, expositions et projections seront consacrées notamment à la mémoire de la guerre en collaboration avec le Centre Culturel André Malraux de Sarajevo, ainsi qu'aux littératures du Cambodge et de Porto Rico. Les rencontres s'achèveront sur la remise des prix Laure-Bataillon attribués à Reinhard Jirgl (Allemagne) pour son roman Renégat, roman du temps nerveux aux éditions Quidam et à Marie-Simone Rollin pour la meilleure traduction.

 

Les guerres en ex-Yougoslavie et au Cambodge occuperont une large part des tables rondes et débat du Meeting avec la présence de nombreux photographes et reporters de guerres (Patrick Chauvel, Enrico Dagnino, Milomir Kovacevic, Laurent van der Stokt) , cinéastes (Roshane Saidnattar, Robin Hunzinger) ou écrivains (Jean Hatfeld) témoins directs de ces conflits. Le jeudi 17 aura le vernissage de l'exposition sur Sarajevo qui se tient depuis début novembre à la Galerie des Franciscains.

 

En parallèle, lors de sept tables rondes, des écrivains français et étrangers de tous horizons évoqueront et débatteront ensemble du thème du Meeting : la mémoire juste. Sont notamment invités : Tahar Bekri, Khaled Osman, Anna Kim, Maylis de Kérangal, Edgardo Rodriguez Julia, Jerôme Ferrari, Yigit Bener, Pierre Michon, Sylvie Germain...

 

 

SELECTION

 

 

18/11, La littérature portoricaine contemporaine, LIFE, 15h

18/11, Dialogue avec Tahar Bekri et Khaled Osman, LIFE, 16h45

18/11, Table ronde (Anna Kim, Maylis de Kérangal, Edgardo Rodriguez Julia), LIFE, 19h

18/11, Concert et lectures, LIFE, 21h

 

19/11, La littérature cambodgienne contemporaine, LIFE, 14h30

 

20/11, Ecrire à Saint Nazaire, LIFE, 15h30

20/11, Projection du Sommeil d'or de Davy Chou, LIFE, 19h

 

WEB

 

Programme Meeting n°9, la mémoire juste : link

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 10:32

Top 10

 

1- Bret Easton Ellis, Suite(s) Impériale(s), Robert Laffont

Clay, le narrateur de Moins que Zéro, revient 25 ans après sa première apparition dans un Hollywood décadent et névrotique.

2- Maylis de Kérangal, Histoire d'un pont, Verticales

Fiction monstre sur la construction d'un pont en Californie vue par tous les protagonistes.

3- Will Self, Le Livre de Dave, L'Olivier

Dave est un chauffeur de taxi raciste et sexiste qui enterre dans son jardin sa femme ainsi qu'un cahier enfermant toutes ses pensées profondes. L'objet sera redécouvert 500 ans plus tard et deviendra la nouvelle Bible d'un monde apocalyptique.

4- Virginie Despentes, Apocalypse Bébé, Grasset

Polar lesbien où deux détectives privées partent à la recherche d'une ado fugueuse.

5- Olivia Rosenthal, Que font les rennes après Noël ?, Verticales

Conte contemporain existentiel qui trouble la frontière entre humanité et animalité.

6-  Nikolaï Lilin, Urkas !, Denoël

Itinéraire d'un mafieu sibérien en pleine chute de l'URSS, récit autofictif d'un exilé Moldave de Transnistrie en Italie.

7- Andrew O'Hagan, La Vie et les opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe, Christian Bourgois

Satire parodique des 60's et de la vie de Marilyn vue par son chien.

8- Thomas Pynchon, Vice Caché, Seuil

Polar psychédélique où un détective médiocre croise durant une enquête complexe toute une galerie de personnages stéréotypés des 70's : bimbos californiennes, surfeurs musiciens zombifiés, agents louches...

9- Julie Douard, Après l'enfance, P.O.L

Récit loufoque sur l'adolescence.

10- Pauline Klein, Alice Kahn, Allia

La narratrice endosse l'identité d'une autre, Anna, qui à son tour incarne une plasticienne fictive, Alice Kahn. Comédie poupées-russes où les identités s'entremêlent. 

 

rentrée+littéraire+2010

 

Pourquoi pas...

1- Michel Houellebecq, La Carte et le territoire, Flammarion

2- Gaëlle Bantegnie, France 80, Gallimard

3- Warren Ellis, Artères Souterraines, Diable Vauvert

4- Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, Actes Sud

5- Philippe Vasset, Journal intime d'une prédatrice, Fayard

6- Ann Scott, A la folle jeunesse, Stock

7- Olivier Adam, Le coeur régulier, L'Olivier

8- Sofi Oksanen, Purge, Stock

9- Philippe Forest, Le siècle des nuages, Gallimard

10- Chantal Thomas, Le Testament d'Olympe, Seuil

Mouais bof finalement non merci...

1- Laurent Gaudé, Ouragan, Actes Sud

2- Claudie Gallay, L'amour est une île, Actes Sud

3- Amélie Nothomb, Une forme de vie, Albin Michel

4- Philippe Claudel, L'enquête, Stock

5- Agnès Desarthe, Dans la nuit brune, L'Olivier

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 08:41

 

Pygmy

Avertissement : Pygmy n'est pas un roman. Pygmy est le journal intime d'un espion hyper-entraîné infiltré dans une famille de la middle-class US. Pygmy est surtout la voix d'un esprit formaté par des années de propagande et brusquement immergé dans la société américaine qu'il tente de décrypter. Mais Pygmy n'est que le surnom donné par la famille hôte à  l'Opérateur 67 maître kung-fu en mission comando et membre clef de l'opération Dévastation. Il est l'un des quelques agents surdoués et haineux venus d'un mystérieux pays totalitaire, réunion fictive de toutes les nations communistes, chaque opérateur portant un prénom issu d'un pays communiste ou anciennement communiste : Tibor, Magda, Ling... , envoyés aux Etats-Unis pour mener une action terroriste sous couvert d'un séjour linguistique.

 

Pygmy est le récit de cet être étrange, étranger, somme des rapports qu'il envoie à son instructeur et qui retracent son parcours chaotique au sein d'une communauté typique américaine : consummériste,  arrogante, dévôte, inculte et  grotesque. L'intelligence de Palahniuk a été de reprendre le procédé des Lettres Persanes, par exemple, c'est à dire d'utiliser la voix de l'étranger pour décrire sa propre société. Ce processus de distanciation lui permet également d'inventer la langue de son narrateur : une novlangue hybride entre anglais petit-nègre, objectivité scientifique, jargon militaire  et lexiques fascisants, d'abord incompréhensible mais qui révèle peu à peu sa cohérence et sa justesse. L'exercice de style est pleinement réussi. Certains épisodes sont mémorables comme le remake de la tuerie de Colombine d'où l'Opérateur 67 sort en héros ou encore la scène de baptême évangélique de l'un des agents, combat dont le pasteur ne finira pas indemne sans oublier les nombreuses citations de dictateurs qui servent à Pygmy de sages repères philosophiques.

 

Pygmy est décalé, trash, burlesque, parfois gore et déjanté, proche d'un cartoon délirant ou d'un auvais film d'arts-martiaux mais c'est  surtout un roman qui par ses excès formels et ses caricatures grossières révèlent les failles d'un monde qui a peur de tout qui se replie sur ses valeurs en espérant échapper au pire et donc incapable de se protéger. La lecture demande un effort certain mais qui vaut vraiment la peine.

 

Chuck Palahniuk, Pygmy, Denoël, 2010

Traduction : Bernard Cohen

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 08:03

DE KERANGAL Maylis COUV Corniche Kennedy VERTICALES 0A Marseille, une bande d’ados traîne sur la corniche au bord de la Méditerranée sous l’œil des flics et des curieux, tel est le point de départ de cette aventure qui se transforme peu à peu en un road-movie électrique. Dans ce récit, Maylis de Kérangal multiplie les points de vue et sublime ces anti-héros à fleurs de peau en quête de sensations fortes à la manière des grands romanciers Américains pour qui l‘adolescence est un motif littéraire majeur. Corniche Kennedy est un roman vertigineux, vif et sensuel d'une rare intensité.

 

 

Maylis de Kérangal, Corniche Kennedy, Edtions Verticales, 2008, "folio" Gallimard, 2010

 

TB pour le Haut-Parleur, été 2010 - link

Evene : link

 

Bio


AVT2_Kerangal_3010.jpegNée en 1967, Maylis de Kerangal a été éditrice pour les Éditions du Baron perché et a longtemps travaillé avec Pierre Marchand aux Guides Gallimard puis à la jeunesse. Elle est l'auteur aux Éditions Verticales de deux romans, Je marche sous un ciel de traîne (2000) et La Vie voyageuse (2003) et d'un recueil très remarqué : Ni fleurs ni couronnes (2006) dont l’une des nouvelles a été adaptée au cinéma (Eaux troubles, court métrage de Charlotte Erlih, Why Not productions, 2008, 20 min). Son dernier roman Corniche Kennedy (rentrée 2008), unanimement salué par la presse et le grand public, s'est retrouvé dans la sélection de nombreux prix (Médicis, Femina, Wepler, France Culture/Télérama, prix Murat). Chez Naïve : Dans les rapides (2007) et en collaboration avec les Incultes : Une chic fille (2008). Chez Grasset : avec François Bégaudeau, Xavier de La Porte, Arno Bertina, etc., Le sport par les gestes (2007) - link

 

 

Actu

 

Maylis de Kérangal sera présente les 16 et 17 juillet au festival les Ecrivains en bord de mer à La Baule pour une lecture publique d'extraits de Corniche Kennedy, une rencontre avec l'écrivaine Hélène Gaudy et une table ronde animée par Bernard Martin avec le collectif Inculte - link


Son prochain roman, La Naissance d'un pont, sortira en août prochain aux Editions Verticales - link


« À l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte. »

Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier. Un roman-fleuve, « à l’américaine », qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court.

 

Interview à Mediapart

 

 


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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 10:54

Créées par les editeurs nantais Brigitte et Bernard Martin, les rencontres littéraires de La Baule se déroulent chaque année à la Chapelle Sainte-Anne. L'édition 2010 est clairement marquée par la présence du collectif Inculte, revue animée notamment par Claro, Mathias Enard ou encore Arno Bertina. Chaque numéro d'Inculte ouvre une perspective particulière sur la littérature et la pensée contemporaines à travers un entretien, un dossier, de brefs textes d'écrivains et des interventions critiques. Maylis de Kérangal, Philippe Adam et Pierre Senges des éditions Verticales, Stéphane Audeguy de Gallimard, Hélène Gaudy des éditions du Rouergue et Laure Limongi directrice de la collection Laurelli chez Léo-Scheer figurent parmis les invités de ces rencontres 2010. Durant cinq jours, tables rondes, lectures, projections de films documentaires et débats se succéderont dans la chapelle dans une ambiance intimiste pour proposer au visiteur la vision de ces écrivains sur leurs oeuvres, leurs influences et sur la littérature en général.

 

Rendez-vous choisis

 

Le 15 juillet

 

17h : rencontre entre Mathieu Larnaudie et Olivier Rohe

20h30 : rencontre entre Julien d'Abrigeon, éditeur, et Laure Limongi, écrivaine/éditrice

 

Le 16 juillet

 

14h30 : lecture d'extraits de Si rien ne change par Hélène Gaudy

15h30 : lecture d'extrait de Corniche Kennedy par Maylis de Kérangal

18h30 : rencontre entre Hélène Gaudy et Maylis de Kérangal

 

Le 17 juillet

 

11h30 : table ronde spéciale Inculte

17h : rencontre avec l'écrivain mexicain David Toscana

 

 

Web

 

Les Ecrivains en bord de mer : link

Editions Joca-Seria : link

Editions Inculte : link

Editions Verticales : link

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 12:09

Chloe_Delaume1.jpg

 

Après le roman expérimental au sens premier du terme avec Corpus Simsi ou J'habite dans la télévision et l'autofiction avec le Cri du sablier et Dans ma maison sous terre, Chloé Delaume se penche ici sur l'essence de ce genre trouble qui louvoie entre fiction, réalisme et souvenirs d'auteur. La Règle du Je est effectivement une tentative d'approche plus théorique de l'autofiction réinterprétant les spécialistes du genre, Philippe Lejeune, Vincent Colonna ou encore Philippe Gasparini et également le récit personnel de cette quête, des doutes de l'écrivaine, des incohérences qu'elle soulève, des postures qui nourissent le débat et les a-priori qui le pourissent. Objet ostracisé qui pourtant fascine, l'autoficif serait selon les uns pur produit narcissique entretenant le petit plaisir pervers du lecteur-voyeur et pour les autres la modalité littéraire la plus remarquable des ces dernières décennies. Retour en force du sujet, laboratoire expérimental, creuset du  subversif contemporain, remise en cause de la charte éthique qui liait jusqu'alors le lecteur au texte et à son auteur; profusion des styles, l'Autofiction, comme le souligne justement Delaume, a permis à un grand nombre d'auteurs de trouver une faille dans le système de classification des genres et d'y trouver l'espace suffisant pour y faire naître leurs oeuvres. De Sarraute à Guibert, de Catherine Millet à Rimbaud, Guyotat, Colette, Guillaume Dustan, tous ont su profiter de cette indétermination générique, vraie liberté, pour accoucher de leurs petits monstres littéraires.

 

Dans son style si caractéristique Chloé Delaume confronte le concept d'autofiction à sa propre expérience du genre. Qui mieux qu'un personnage de fiction plongé dans le réel aurait pu aborder cette question ? Chloé Delaume est un personnage de fiction qui écrit sa propre histoire, tentative ultime d'un renversement de situation. Une révolution ? Le Je, sa propre identité, devient une matière plastique comme n'importe quelle autre, une glaise protéiforme que l'on modèle avec rage, vanité, patience ou excitation. Un nouveau possible, la dernière Terra Incognita à cartographier. Jusqu'à la prochaine...

 

Chloé Delaume, La Règle du Je, "travaux pratiques" , PUF, 2010

 

Lecture/rencontre à la médiathèque de Rezé (44) le 1er juin 2010 : link

 


Dernières parutions

 

  • Dans ma maison sous terre, "fiction & Cie", le Seuil, 2009
  • Eden matin midi et soir (théâtre), Joca Seria, 2009
  • Narcisse et ses aiguilles, L'une & l'autre, 2009
  • Au commencement était l'adverbe (théâtre), Joca Seria, 2010


Dans la même collection dirigée par Laurent de Sutter

 

  • Camille de Toledo, Visiter le Flurkistan ou les illusions de la littérature-monde, 2008
  • Cédric Lagrandé, L'Actualité pure. Essai sur le temps paralysé, 2009


Web

 

Site de Chloé Delaume : link

Site de Travaux Pratiques : link

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 11:46

antoine-chainas-1

 

Un couple de flics homo en proie à un mal indéterminé, un DRH en pleine déroute existentielle qui rencontre une artiste borderline en quête d’expériences extrêmes, voilà les personnages qui peuplent le dernier roman d’Antoine Chainas, un polar hors-norme qui s’affranchit du réalisme pour s’aventurer vers les frontières troubles du fantastique et qui fait s’affronter l’amour, la maladie et la folie. L’auteur fait ici le pari d’abandonner tout repère moral pour explorer la part sombre des êtres, leurs désirs, leurs obsessions et leurs espérances. Un récit puissant et subversif qui remue autant les sens que l’imaginaire.  

 

 

TB, Le Haut Parleur, juin 2010

 

Antoine Chainas, Une histoire d'amour radioactive, "série noire", Gallimard, 2010


Antoine-Chainas.jpg

Autres publications


  • Aime-moi Casanova, "série noire", Gallimard, 2007
  • Versus, "série noire", Gallimard, 2008
  • Anaisthêsia, "série noire", Gallimard, 2009
  • Six pieds sous les vivants, La Tengo Éditions, « Mona Cabriole », 2009

 

 

Web

 

Haut Parleur : link

Rue 89 : link

Blog : link

Wikipedia : link

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 09:45

brigitte-fontaine_reference.jpg

 

"Récits et variations", tel est le sous-titre du dernier ovni littéraire de Brigitte Fontaine, suite hétéroclite de portraits sensibles et d’anecdotes réelles ou fictives. La poète fantasque et révolutionnaire, aujourd’hui culte, revient plus engagée que jamais en porte-voix lyrique de tous les exclus d’une société injuste et répressive. Le Bon peuple du sang est une oeuvre hybride oscillant toujours entre réalisme social et génie baroque. Cette vision fragmentaire d’une rare intensité redonne à la poésie engagée et au conte moral un esprit, une vigueur et une modernité perdus depuis longtemps.

 

TB, Haut-Parleur, avril 2010

 

 

Biblio

 

  • Chroniques du bonheur, éditions des femmes, 1975
  • Madelon : Alchimie et prêt-à-porter, récit, éditions Seghers, 1979
  • L'Inconciliabule, éditions Tierce, 1980, et éditions Belles Lettres-Archimbaud, 2009
  • Paso doble, roman, éditions Flammarion, 1985
  • Nouvelles de l'exil, éditions Imprimerie nationale, 1988, et éditions Flammarion, 2006
  • Genre humain, Christian Pirot éditeur, 1996
  • La Limonade bleue, roman,L'Ecarlate, 1997
  • Galerie d'art à Kekeland, galerie de portraits, éditions Flammarion, 2002
  • La Bête Curieuse, roman, éditions Flammarion, 2005
  • Attends-moi sous l'obélisque, textes, éditions Seuil-Archimbaud, 2006
  • Travellings, roman, éditions Flammarion, 2008
  • Rien suivi de Colère noire, éditions Belles Lettres-Archimbaud, 2009
  • Contes de chats, en collaboration avec Jean-Jacques Sempé, éditions Belles Lettres-Archimbaud, 2009
  • Le bon peuple du sang, éditions Flammarion, 2010
  • Portrait de l'artiste en déshabillé de soie, éditions Flammarion (à paraître)
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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 09:45

jpod600220rose.jpg

 

JPod est le nom donné par une entreprise de jeux vidéo à son secteur conception graphique. Le récit suit l’existence des six codeurs au sein de cet open-space. Véritable plongée dans le milieu geek, univers décalé d’accrocs de produit high-tech, de junk-food et de pop-culture, jPod suit le parcours singulier d’Ethan, le narrateur, confronté à d’improbables aventures entre trafic de clandestins, défis absurdes et concours de danse de salon. Douglas Coupland comme d’habitude dresse, avec humour et cruauté, le portrait d’individus dont le comportement et les valeurs s’inscrivent dans l’ère du temps.

 

TB, Haut-Parleur, mars 2010

 

Douglas Coupland, jPod, Au diable Vauvert, 2010

 

Web : link

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