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Soy Festival fête ses 10 ans. Des concerts pendant 5 jours répartis dans plusieurs lieux : Stéréolux, Auditorium Jules-Vallès, Stakhanov, Pannonica et au Férailleur pour découvrir de nouvelles têtes dans le monde interlope de l'électro-rock, de la noise ou de l'ambiant. Jonathan Fitoussi (link) fut le premier à entrer en scène avec ses synthés et un style accoustique qui rappelle les expériences concrètes des années 60 et 70. De là, il embarque le public dans une longue et lente promenade onirique de 45 minutes rythmée par une mélodie expérimentale tout en ondes enveloppantes, en boucles répétées et bulles hypnotiques. Pluralis, son premier opus, sorti sur vinyle en 2011 a été édité sur support numérique cet automne.
Une heure plus tard débutait la session de concerts au Stéréolux, salle Micro, avec 4 groupes aux origines, influences et productions très différentes. 2kilos & More ouvraient le bal accompagnés du poète Black Sifichi avec des morceaux IDM et techno très catchy malheureusement massacrés par les interventions hystériques du performeur américain dont les textes pseudos-libertaires ne collaient en rien avec les propositions du duo de musicien ni avec les vidéos projetées. Un ratage total d'autant plus insupportable que l'égo du poète écrasait littéralement la scène malgré le talent des deux DJ. Pénible et frustrant donc. Ensuite, la star du soir, la chanteuse et guitariste londonienne Mica Levi alias Micachu et son groupe pour une pop-punk anglaise âpre qui a réjouit un public enthousiaste avec son énergie et sa mauvaise humeur. L'ambiance était loin, il faut le dire, d'un club garage mancunien. Changement de public et changement d'humeur avec les Néo-Zélandais de Die ! Die ! Die ! et leur pop-rock bien hétéronormée rappelant les Franz Ferdinand ou Muse. Une horreur. La sessions s'est achevée sur le groupe belge BRNS et leur pop expérimentale mélancolique et néanmoins pleine d'énergie. Vraie révélation d'une soirée en demi teinte.
J+2. DJ set au Lieu Unique. L'invité : Pete Swanson. Genre techno noise violente (boules Quiès indispensables !) et rythmes dance industrielle XXL bien sentis. Un set fracassant dans le noir quasi absolu plus proche de la performance contemporaine que d'un projet dancefloor. Décapant !