- Articles et remarques - Actu culturelle et littéraire - Point de vue critique - Lieux divers - Portfolio - Liens Web N"hésitez pas à poster vos commentaires et à partager le blog sur vos profils Facebook et Twitter...
Le festival international de Science-Fiction, Utopiales, se déroule du 7 au 12 novembre à la Cité Internationale de Nantes. Littérature, Cinéma, BD, Jeux Vidéo, Arts, Musique et Sciences sont convoqués pour répondre à un thème cher à cette esthétique : inventer de nouveaux chemins dans un monde en crise en remontant aux origines avec un hommage à Isaac Asimov, auteur culte chez les amateurs du genre. Une série de rencontres et de tables rondes interrogeront la relation qui lie les Humains à leurs machines, la notion de "monde" ou encore l'idée que la science-fiction est le propre miroir de notre modernité faite de progrès et de dérives en présence d'écrivains, d'artistes et de scientifiques.Un festival très prometteur !
Sélection
Le voyage fantastique d'Isaac Asimov, jeudi 8, 16h, Espace Shayol
Savants fous vs scientifiques dans la SF, jeudi 8, 16h, Bar de Mme Spock
A l'origine du vivant : les cellules souches, vendredi 9, 11h, Espace Shayol
La fin du monde est-elle une idée scientifique ?, samedi 10, 12h, Espace Shayol
Qu'est-ce qu'une planète habitable ?, samedi 10, 17h, Bar de Mme Spock
La SF est-elle un outil pour les Sciences Humaines ?, dimanche 11, 16h30, Bar de Mme Spock
Un détour par l'impressionnant salon du livre est indispensable !
Programme complet : link
Pour inaugurer ce festival, le DJ américain Jeff Mills était invité pour présenter The Trip, une oeuvre audiovisuelle hybride entre set techno et film expérimental. Sur un écran géant était projeté un montage d'images extraites de films de SF de seconde zone et maladroitement bidouillées entre elles. Malheureusement, cette proposition ne parvient jamais à convaincre le public malgré le set qui sans être original était efficace et parfaitement conforme à l'esthétique de la techno de Detroit. En revanche, le montage visuel complètement raté était loin de tenir ses promesses : absence de cohérence, d'évolution et d'une narration qui aurait acompagné la progression sonore, compositions sans aucune originalité d'un amateurisme technique ahurissant, sélection d'images laides ou sans intérêt et enfin, pour clore ce triste constat et comme pour achever un public consterné, l'utilisation hyper-agressive d'un tromboscope dont les flashs aléatoires nous aveuglaient littéralement. Un projet sans dynamique et très hermétique qui ne permet jamais au public de s'immerger et de se sentir suspendu hors de l'espace-temps pourtant objectif premier de ce projet qui n'exploite pas les nouvelles possibilités créatives du numérique et qui ne répond pas aux exigeances des spectateurs venus nombreux . Dommage, vraiment.